Critique CLIP: Urban Mermaid (octobre 2007)

Retour des clips très "carrés" de Yuna! On retrouve ainsi l'alternance des deux scènes qui n'avait pourtant pas été très efficace (cf: ENDLESS STORY / Faith). L'une de deux scènes se déroule en pleine rue, et Yuna tente de s'imposer en leader féminine. Toutes les femmes sont toutes habillées en tenue formelle, et Yuna mène ce qui semble être une centaine de jeunes femmes à travers les rues (enfin, souvent la même rue d'ailleurs!). Pour l'anecdote, le PV a été tourné à 4 heures du matin, ce qui explique le peu de monde en dehors de la troupe de Yuna. L'effet rendu n'est pas celui de Rachel Stevens dans son clip Some Girls (2003)... Au plus, c'est sympa à regarder, mais on a peine à croire en Yuna chef de file. Au pire, ça ressemble à une publicité de serviettes hygiéniques (comme beaucoup l'ont dit). Reste que Yuna est jolie...



Deuxième partie du clip en intérieur. C'est très clair (tout est en blanc tendant sur le jaune). Au départ, Yuna est seule dans une vaste pièce avec une architecture qui rappelle les temples grecs (colonnes et forme de toit triangulaire). Mais ici, c'est du 100% made in studio! Elle est d'ailleurs vêtue d'une robe rappelant aussi vaguement la Grèce. Plus tard, toutes sa troupe féminine se retrouve avec elle dans la pièce. Puisque Yuna a décidé de dire aux femmes de se sentir belles, le clip fait contraste entre la scène dans la rue où les filles marchent et sont habillées comme pour leur travail, et la scène en intérieur où elles sont toutes immobiles et habillées en ce qui pourrait être une tenue du soir. Ce qui reste une interprétation totalement subjective!
Enfin, pour cacher le manque cruel de changement de scène, d'autres plan nous montrent Yuna seule dans une autre partie de la pièce où elle est toujours aussi jolie.



Un clip décevant par rapport à I'm Here ou losin', mais qui se laisse encore regarder. L'intérêt principal reste Yuna qui est très jolie. Les scènes sont plaisantes à premier abord, mais ce sont les mêmes tout le long de la vidéo, ce qui explique une certaine lassitude.

Note globale: 12/20


Critique SINGLE: Urban Mermaid (octobre 2007)

Troisième single annonciateur d'un album à venir, Urban Mermaid doit tenter de convaincre les foules. Les ventes qui ne sont toujours pas au top démontrent qu'encore une fois, l'accueil est assez froid. Oui, le single a quand même été 10ème. Mais visiblement, il n'a toujours pas réussi à imposer Yuna en chanteuse hors ballades. Si pour I'm Here, on se demande pourquoi l'accueil a été aussi glacial, la raison du flop d'Urban Mermaid se trouve peut-être tout simplement dans les chansons...

Au niveau du design, c'est sûrement une plus grandes réussites de Yuna, si ce n'est la meilleure. Yuna est très jolie sur toutes les photos, et les couleurs grises sont en parfaite harmonie. Le CD lui même est beau avec des effets de bulles et d'eau dessinés.

01- URBAN MERMAID: Accueillie plus ou moins bien par les fans, la chanson se range dans la série des mid-tempo joyeux. Après tout, Yuna veut véhiculer un message positif et redonner du courage aux femmes. L'enthousiasme et bien présent. La mélodie est donc enjouée et rentre facilement en tête. Le travail vocal est absolument irréprochable. Les couplets sont calmes et un peu rêveurs, tandis que les couplets gagnent un peu en puissance grâce à la pulsation qui est bien marquée. Et sur ce refrain, on a envie de se lever et de rejoindre la bande de Yuna pour défiler avec elles. Quant au break musical, il est très réussi avec sa guitare à la Mahaloha. En bref, c'est frais, doux, enjoué et donc très agréable. Bien sûr, ceux qui recherchent de la pop innovante peuvent aller voir ailleurs, car ça reste un morceau très convenu. (Oui, j'apprécie cette chanson). 15/20

02- COLORFUL: J'aurais adoré le single... si Colorful n'existait pas! Bien sûr, ça reste la B-Side. Mais elle compte quand même et qu'est-ce qu'elle fait tache! C'est à se demander si Sony n'admire pas les tentatives gamines d'autres chanteuses pop qui cartonnent (ou du moins, qui vendent plus que Yuna). Prenez une bonne dose de "Nanairo no Ashita de BoA" pour la mélodie 100% enfantine et ajoutez-y une dose de "Boku Wa Kuma" pour la réussite instrumentale, collez la voix de Yuna dessus, et vous obtenez "Colorful". Trop bien?! Et bien non! Au contraire, c'est une catastrophe! Dès la petite musique d'introduction qu'on dirait tout droit sortie d'un dessin animé pour les 3-5 ans, on sait que la chanson va empester le commercial et l'enfantin. Le piano synthétique et le reste des instruments et sonorités fabriqués par ordinateur ne sont pas très glorieux. Quant à la mélodie, elle est écoutable, mais pas trop: une fois, ça va, mais ce n'est pas une chanson qu'on se ré-écoute. Non, en fait, c'est à peine si on peut l'écouter en entier. Sur le plan du plantage complet, "Colorful" rejoint "Know-how"! Quelle place d'honneur! 02/20

03- MAHALOHA -GIRA MUNDO "CITY LIGHTS AT NIGHT" REMIX-: C'est à se demander qui invente les noms de remixes extra longs de Yuna... Paranthèse fermée, ce remix se révèle très sympathique! Venant de moi, c'est rare puisque "Faith -Teardance Remix" était le seul autre que j'avais apprécié. Le problème de ce remix est le même que celui de "Faith". La musique est très réussie, mais on a l'impression de ne pas assez entendre les voix (c'était plus flagrant sur le remix de "Faith", je vous l'accorde). Mais de toute façon, ici, la musique seule donne un intérêt très particulier au remix: percussions en tout genre, petit air de samba, trompettes, guitare hawaïënne en fond... C'est très calme et doux, et ça crée une véritable ambiance reposante, et presque sereine. Une réussite (qui compense l'horreur précédente dont le nom ne sera plus cité... avant la conclusion).

04-
URBAN MERMAID -INSTRUMENTAL-: N'étant pas la plus grande réussite instrumentale (et artistique) de Yuna, inutile de s'attarder sur cette instrumentale...

La chanson phare est sympathique (sans être la meilleure chanson de Yuna). Et le remix est réussi. Mais si on réfléchit, la chanson se retrouvera sûrement sur l'album, quant au remix, à part si on adore ce style, il n'est pas indispensable. Et ce n'est sûrement pas la B-Side qui va motiver l'achat du single. Loin de là, (c'est peut-être même de sa faute que les consommateurs ont fui)! Reste le design et les photos qui sont absolument magnifiques (mais aussi restreintes: 2 sur le livret, et une à l'arrière. Enfin, elles sont différentes si vous avez acheté les deux versions du single). La meilleure chose à faire est plutôt d'acheter la version CD+DVD, car trois lives viennent compenser le reste.

Note Globale: 11/20

Critique SINGLE-->DVD: Urban Mermaid (octobre 2007)

On nous ressort trois extraits du live donné au Zepp de Tokyo le 4 avril 2007 (live faisant partie de la première tournée de Yuna). À vrai dire, il n'y a pas grand chose à dire. On nous a refilé trois lives pris un peu au hasard dans toutes les chansons, donc il n'y a aucun enchaînement. Les Zepp étant de petites salles, il ne reste rien d'impressionnant. Yuna se contente de chanter et tente trois pas de danse sur I'm Here, mais on aimerait bien plus de conviction de ce côté là. Ce sont donc bien les danseurs qui dynamisent le tout, et puis on a les ballons lancés à la fin (rien de bien folichon). Reste que Yuna chante sans aucune fausse note, et qu'elle remplit son rôle de chanteuse à la perfection aussi bien sur les ballades que sur les chansons dynamiques (WORKAHOLIC et I'm Here en l'occurrence). Mais on aimerait plus de présence sur la danse ou même le charisme car on la sent encore hésitante. Un bon bilan vocal, un rendu global honorable, mais très classique.




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