Source: http://blog.sina.com.cn/zhuyaozhong
Credits: neuyyar
Traduction française: Cara @ alan-land

Hua Run: Je sais que d'autres medias chinois vous ont interviewée récemment. Qu'est-ce qu'il les intéresse à propos de vous?
alan: "Pourquoi êtes-vous allée au Japon?", "Comment êtes-vous allée au Japon?" ect... Ils ont posé beaucoup de questions.

HR: Changeons de sujet, en commençant par la Chine. j'ai entendu dire que vous êtes allée à l'école primaire et au collège de Chengdu...
alan: À l'école primaire de Kangding.

HR: Kangding. Pas à pas, vous êtes allée de petits endroits à des endroits plus grands: de Chengdy, en passant par l'Académie des Arts de PLA dans une grande ville comme Beijing, puis à Tokyo. Vous souvenez-vous de ces expériences, et vous ont-elles influencée d'une certaine façon?
alan: Comment dire... D'abord j'aimerais remercier mes parents. La vie durant leur génération est très difficile. Ma ville natale est dans la "magnifique vallée", surtout celle de la famille de mon père. C'est sur le versant de la colline. Si mon père n'avait pas beaucoup étudié, il n'aurait jamais réussi à aller au lycée. Leur pénible travail a rendu ma vie bien plus facile pour grandir. J'étais vraiment espiègle en grandissant. La plupart du temps, j'avais des bleus partout.

HR: Comme un garçon manqué?
alan: Exactement. Ma mère était une chanteuse professionnelle, et j'ai grandi parmi son groupe d'artistes. J'ai donc été exposée à la musique très jeune.

HR: Donc votre don pour la musique est venu de votre contact à la musique en étant jeune tout comme des gènes de vos parents.
alan: Oui. Mais après ma naissance, ils ont eu beaucoup à faire. Et mon père était un soldat. Ils m'ont donc envoyée vivre avec ma grand-mère dans la "magnifique vallée" pendant 4-5 ans. Puis je suis revenue à Kangding. À l'époque, nous avons déménagé dans la maison de mon père. J'étais folle dans la "Magnifique Vallée", vraiment espiègle.

HR: Est-ce que votre beauté a quelque chose à voir avec la "Magnifique Vallée"?
alan: Je ne crois pas être une beauté, je suis juste pas mal.

HR: Je crois que tout le monde vous appelle une beauté au Japon.
alan: Oui... Enfin bref, comme j'étais espiègle, mes parents étaient inquiets pour moi parce que je me blessais souvent. Alors ils m'ont laissé jouer de l'erhu. J'aimais bien l'erhu, et mes professeurs pensaient que j'avais un don. Alors avant même que je sois diplômée de l'école primaire, ils m'ont laissée être candidate au Collège Affilié au Conservatoire de Sichuan. J'ai fini première à l'audition.

HR: Au collège, avez-vous étudié la musique traditionnelle?
alan: Oui. Je suis entrée au collège et l'état a payé les frais pour les six années. Ce qui a donc épargner beaucoup d'argent à ma famille. À l'époque, j'étudiais surtout l'erhu et pas le chant. À la maison, ma mère me l'enseignait, mais vous savez à quel point les jeunes n'aiment pas vraiment que leurs parents leur enseignent quelque chose... Je n'étais pas très coopérative. Alors qu'à chaque fois que j'étais avec mes professeurs d'erhu, j'étais vraiment obéissante. Après six années, ce fut le lycée. Puisque que j'avais bien travaillé à l'école, j'avais une place garantie au Conservatoire de Sichuan. À cette époque, beaucoup de mes camarades de classes étaient occupés à préparer leurs examens d'entrée au lycée, mais moi, j'avais trois mois de libre puisque j'avais déjà une école dans laquelle aller. Alors mon père a dit "Pourquoi tu n'irais pas à Beijing avec ta mère, voir si tu pourrais entrer à l'Université Centrale du Département des Arts pour les Nationalités. ça ne devrait pas être trop difficile." Nous sommes donc allées à Beijing. En fait, il se trouve que l'Académie des Arts de PLA croise directement la rue qui vient de l'Université Centrale du Département des Arts. Il m'est arrivé de voir des étudiants de l'Académie des Arts de PLA dîner dans le village de Weigong derrière l'école. Les garçons étaient beaux et les filles étaient jolies aussi; ils portaient tous des uniformes, alors je leur ai demandé dans quelle école ils allaient. Ils m'ont dit que c'était l'Académie des Arts de PLA. Alors je leur ai dit que j'y étais candidate! Nous y sommes donc allés, mais on m'a dit que l'audition pour l'erhu s'était terminée ce jour là. Nous sommes allés voir un officier et nous l'avons supplié, mais il a dit qu'il était désolé mais que c'était fini. Il a ensuite demandé pour quoi d'autre j'étais douée. Ma mère a été maligne et elle lui a dit: c'est une grande chanteuse, vous aimeriez voir? L'homme a passé un appel et a dit que c'était bon. Ma mère m'a aussi dit de passer l'audition d'actrice, rien que pour l'expérience. Et finalement, j'ai réussi aux deux examens; les deux se passaient en deux temps. Mais quand vous sélectionnez une catégorie majeure, vous choisissez entre actrice et chanteuse. Je me suis dit que je n'étais pas si bonne en tant qu'actrice puisque je ne suis pas tellement extravertie. J'ai donc choisi le chant. Et puis après tout, ma mère était une chanteuse connue à Chengdu. En fait, elle avait même abandonné sa carrière pour m'accompagner quand j'étais à Chengdu.

HR: Vous jouez encore de l'erhu?
alan: Oui.

HR: Vous jouez et vous chantez en même temps?
alan: Parfois, oui.

HR: Nous savons que plus tard, Avex Trax a été enthousiasmé à votre propos. Quelle a été votre première réaction quand vous avez su qu'ils voulaient que vous alliez au Japon pour faire carrière?
alan: En fait, je connaissais seulement quelques chanteurs... Namie Amuro, Ayumi Hamasaki, Hikaru Utada... En fait, les premiers artistes japonais que j'ai connu ont été les SPEED, un groupe de quatre filles. Je les aimais bien quand j'étais au lycée. Sinon, c'était beaucoup de groupes de rock japonais. Quelques garçons m'ont impressionnée. Mais je n'avais jamais pensé aller au Japon. Après tout, j'étais une étudiante à l'École Militaire de PLA, et mon père fait partie de l'armée. Mes parents m'imaginaient déjà faire carrière dans l'Ensemble des Arts Militaires; vous savez, porter un uniforme et rendre mon père heureux, être une chanteuse solo et rendre ma mère heureuse. Quand j'ai auditionné pour Avex, je ne pensais pas que je serais sélectionnée. Je savais juste qu'il y avait de grands producteurs japonais, et puisque j'étudiais le chant pop à l'université, je voulais juste savoir si les experts avaient quelque chose à commenter à propos de ma façon de chanter, à propos des façons de m'améliorer, ect... C'est ce que j'ai pensé en me rendant à l'audition.

HR: Alors, vous vous fichiez d'aller au Japon, vous vouliez juste des commentaires.
alan: Oui. Donc j'y suis allée. mais ils n'avaient aucune idée de la hauteur de ma voix parce que je n'ai chanté aucune chanson tibétaine traditionnelle. J'ai simplement chanté "Never End" de Namie Amuro et "Nada Sou Sou" de Rimi Natsukawa. J'ai aussi joué de l'erhu pendant "Nada Sou Sou". En fait, je portais un uniforme de l'armée parce que je venais juste de sortir de cours; j'ai simplement fait une queue de cheval et je n'ai pas eu le temps de me maquiller. Ils ont été vraiment surpris de me voir ainsi, héhé. Après l'audition, notre chef est venu, et il m'a sincèrement demandé comment je me sentais. Je lui ai répondu "très bien". Alors il a tout de suite dit "et si vous veniez au Japon pour commencer votre carrière?". J'ai dit... "D'accord". C'était comme ça. Alors je suis vraiment allée au Japon. Au début, ma famille y était catégoriquement opposée.

HR: Vos parents.
alan: Oui. En fait, j'étais moi-même inquiète, parce que je savais que là-bas, c'était très compétitif. Et si je faisais un flop? Alors je perdrais mon occasion de faire une carrière militaire et je finirais avec rien du tout.

HR: Quand vous êtes partie pour le Japon, vous n'étiez pas encore diplômée de PLA, n'est-ce pas?
alan: Quand j'étais à l'école, je ne pouvais pas signer un contrat avec une compagnie. Alors Avex a attendu que je sois diplômée. À cette époque, dès que j'avais des vacances, ils m'invitaient avec ma mère au Japon, voir le concert annuel du A-nation ect... Je me suis aussi un peu entraînée là-bas, j'ai essayé d'enregistrer un peu, ils me testaient aussi pour voir si je pouvais m'adapter à cette vie là. Tous mes voyages ont été des succès, alors ma mère était de moins en moins inquiète parce que le personnel japonais était vraiment très gentil avec moi. Et dès que j'ai été diplômée, je suis partie pour la Japon en août.

HR: Quand avez-vous commencé votre carrière japonaise?
alan: Au mois d'août de l'année dernière.

HR: Là-bas, la compagnie vous a loué un appartement.
alan: Oui.

HR: Cette fois, ça dû être différent de vos précédents voyages au Japon.
alan: Avant, quand j'y allais avec ma mère, je ne pensais jamais au travail. J'aimais bien les beaux habits et les jolies robes -en fait, je lisais même ces magazines en Chine. Alors quand j'allais au Japon, je me sentais comme une touriste. Pendant ces voyages, je n'avais toujours pas signé de contrat. Donc Avex était vraiment gentil et bien avec moi. Beaucoup de leur personnel m'accompagnait: jouer, manger, boire, enregistrer des vidéos... C'était comme ça pendant les trois premiers voyages. Une fois arrivé en août l'an dernier, j'avais signé le contrat, alors les patrons de la maison de disque ont commencé à me parler: "vous êtes déjà une artiste officielle et non plus une étudiante. À partir d'aujourd'hui, vous devrez travaillez comme une artiste officielle. La maison de disque est vraiment enthousiaste pour vous et espère que vous pourrez bien marcher". Ils ont aussi dit: "Pendant tellement d'années, la maison de disque n'a jamais signé d'artistes chinois, sans ajouter que vous venez du territoire principal de la Chine. Vous devrez beaucoup travailler, bien réussir, et être un modèle pour les futurs artistes de Chine". Depuis ce jour, j'ai démarré une vie très chargée: cours de japonais, cours de danse, cours de chant... C'est surtout les cours de danse, c'est tellement difficile. Souvent, j'ai tellement le tournis que j'en vomis...

HR: Pourquoi ne pas nous décrire un jour typique de votre vie?
alan: maintenant ma vie est différent des premiers jours où je suis arrivée là-bas. J'y suis allée en août, mais je n'ai vraiment commencé qu'en novembre. Pendant cette période, je me levais à 8 heures, puis j'allais à mes cours de japonais jusqu'à midi tous les jours.

HR: Par cours, vous entendez une école japonais, pas un tuteur privé?
alan: Oui, quand j'ai commencé au début, c'était une école de langues étrangères, avec des coréens, des américains...

HR: Où était-ce situé à Tokyo?
alan: Aux collines Roppongi. J'ai changé quatre fois d'écoles au total, il y a de quoi être désolée!

HR: Pourquoi? C'est la maison de disque qui vous l'a demandé?
alan: La maison de disque. Quand j'ai commencé, elle m'envoyait du personnel pour aller avec moi. Il y a eu beaucoup de fois où je ne pouvais pas suivre. Je n'avais jamais étudié le japonais. Alors je bataillais beaucoup. Dès que je me sentais trop à la traîne, je changeais d'école. La deuxième école, c'est parce que tous mes camarades de classe étaient après moi.

HR: Ils savaient qui était "alan"?
alan: Ils ont vu une jolie fille et ont essayé de savoir qui j'étais.

HR: Les étudiants chinois ou les autres?
alan: Les autres, coréens, français, sri lankais, américains... Ils m'encerclaient et me demandaient qui j'étais. Ils étaient vraiment espiègle et disaient "qui est-ce? Une artiste?". Alors j'ai dit que je devrais peut-être changer d'école. Plus tard j'ai eu deux tuteurs pour m'apprendre dans la maison de disque. De retour à ma vie quotidienne. J'avais des cours jusque midi, je mangeais, puis je retournais en cours de danse; d'abord au cours de chant, et ensuite au cours de danse. Les cours ont lieu au même endroit. Il arrivait que je prenne deux cours de danse. Et puis évidemment, je devais aussi enregistrer des chansons des fois.

HR: Qu'est-ce que vous mangez? Vous vous préparez vos plats vous-même?
alan: Ah, en temps normal, un repas par jour.

HR: Pourquoi est-ce ainsi?
alan: Je n'ai jamais aimé le petit déjeuner. Au début, je suivais: 2 ou 3 repas par jour. Mais dernièrement, j'ai été beaucoup trop occupée et je n'ai pu suivre qu'avec un repas par jour. Et même avec ça, j'ai eu peu d'appétit. On a passé 50 heures d'affilé à tourner le PV *celui de Xin Zhan* et tout le monde était avec moi. Le 20 juin, dès que j'ai eu terminée la conférence de presse à propos de mon EP chinois, je me suis rendue à l'aéroport à 5 heures du matin, je suis arrivée au Japon à 8h30. Puis je me suis dépêchée pour la séance photo pour mon single d'août, "Sora Uta". Ensuite je me suis précipitée aux répétitions pour le concert des actionnaires d'Avex, parce que je devais chanter une chanson comme tous les autres. J'ai eu une répétition à 11 heures, je suis rentrée à la maison après 1h30 de route. Je devais être à l'heure au concert très tôt le lendemain matin. Pendant ces jours là, mon corps ressentait vraiment la fatigue.

HR: Une fille comme vous devrait manger plus, sinon, votre corps ne tiendra pas!
alan: Je sais.

HR: Que se passait-il à la fin des cours de danse?
alan: J'allais dîner à 5 ou 6 heures. Je n'avais rien à faire après le dîner. C'était mon temps libre.

HR: Et que faisiez-vous pendant ces moments?
alan: En fait, c'étaient les pires moments parce que j'étais vraiment seule. ça ferait presque pitié. Je n'avais aucun ami.

HR: Vous alliez sur internet et parler à vos parents?
alan: Comment le savez vous!? Le soir, je démarrais une conversation vidéo avec ma mère.

HR: À ces moments, ça vous arrivait de pleurer?
alan: Oui, mais en temps normal, non. ma mère demandait "comment vas-tu". Et je disais "super, super".

HR: Vous ne vous plaindriez jamais devant eux.
alan: Oui. Et puis, ils deviennent vieux.

HR: Vous ne vouliez pas qu'ils s'inquiètent.
alan: Oui. En fait, j'ai eu beaucoup de chance parce que, tandis que l'appartement était petit, il était très cher: plus de 200 000 yens par mois. Alors j'ai pensé, qu'aussi difficile qu'était la vie, je n'avait pas besoin de leur dire.

HR: Vous êtes la seule enfant?
alan: Non, j'ai un grand frère. Mais quand j'ai grandi, j'ai été une enfant gâtée, vraiment gâtée, surtout par mon père. Quant il a grandi, il a beaucoup souffert, et il ne voulait pas que je souffre.

HR: Donc, vous avez dit avoir sorti un EP en Chine? Quels ont été vos sentiments? Voulez-vous passer plus de temps en Chine ou au Japon?
alan: C'est difficile à dire. Je pense m'être déjà beaucoup investie au Japon; et maintenant que j'ai fait de bons progrès, surtout avec les cinq singles consécutifs à venir, ce qui a été une très bonne opportunité pour moi... si je bascule mon attention vers la Chine, ce sera dur de regagner les bases que je me suis faites au Japon. Alors je pense qu'au moins cette année, je vais définitivement passer plus de temps au Japon. Les cinq singles et un album, c'est vraiment important. En ce qui concerne la Chine, je ferai aussi quelque chose, je vais aussi sortir un album. Avec un peu de chance, je pourrai chanter quelques chansons thèmes pour de bons films.

HR: Est-ce que vous mènerez d'autres carrières en dehors de la chanson? Par exemple, est-ce que votre maison de disque espère que vous serez actrice?
alan: Elle a sûrement réfléchi au développement de ma carrière à l'avenir... Mais je pense qu'être actrice prend trop de temps, six mois peut-être? Maintenant, il m'arrive de poser comme mannequin, d'apparaître sur des couvertures de magazines, ça prend quelques heures, ce qui est faisable. Je suis toujours une bleue et ce qui m'intéresse reste la chanson. Après tout, j'ai étudié pendant plus de 10 ans les théories sur la musique, alors peut-être que l'écriture des chansons, leurs arrangements... non pas leurs arrangements, c'est trop difficile. Je pense que je vais travailler sur la composition des chansons, peut-être aussi sur les paroles. Je suis quand même intéressée par les films, maintenant que j'ai vu et travaillé avec "RED CLIFF". Avant je n'y connaissais pas grand chose.

HR: Voulez-vous n'être qu'une chanteuse, ou une artiste "complète"?
alan: Une artiste complète! J'espère pouvoir être bonne en tout, comme Namie! C'est une super chanteuse, mais elle danse bien en plus. Et comme je suis nulle en danse, je l'admire vraiment. Et elle est très jolie aussi. J'aime les filles avec un petit visage, c'est adorable.

HR: Vous n'avez jamais eu des pensées comme "puisque c'est trop difficile et tellement fatiguant au japon, pourquoi est-ce que je retournerais pas en Chine, auprès de mes parents pour être une chinoise normale"?
alan: Jamais. Et en fait, c'est impossible, même si je le voulais. J'ai déjà commencé dans cette voie, et ma maison de disque a de grands espoirs pour moi. Si je pars comme ça, les gens vont penser que les chinois ne sont que des paresseux.

HR: Peu d'artistes étrangers ont du succès au Japon.
alan: Maintenant que je suis là, je vais travailler dur et poursuivre dans cette voie.

HR: Dans quelques années, peut-être atteindrez-vous le sommet de votre carrière. À quoi ressemblera "alan"? Y avez-vous déjà pensé?
alan: Le sommet de ma carrière... Hum je pense que ma maison de disque continue encore à explorer; je n'ai pas encore montré tous mes talents. J'espère que quand j'attendrai le sommet de ma carrière, je serai toujours l'"alan" qui est vraie, naturelle et honnête. J'espère que tout le monde verra ma force, et mes propres talents, et aussi ma personnalité, aussi bien le bon que le mauvais côté. J'espère que tout le monde verra cela. Je vais commencer avec le Japon et la Chine, puis l'Asie, et peut-être même le monde entier. Si je n'avais pas quelque chose à offrir, je n'aurais jamais osé aller au Japon. Une fois que je suis arrivée au japon, j'ai vraiment senti que toutes ces années d'études en Chine n'avaint pas été faites en vain.

HR: Vous êtes différentes de ces chanteurs sélectionnés à partir d'émission télévisées?
alan: Oui.

HR: Quelles sont vos forces et vos talents?
alan: Hé... alors vous voulez que je me vante, uh. Je pense que ma force vient de mon origine sociale en général.

HR: Qu'est-ce qui est unique à propos de votre voix?
alan: Je pense que je chante bien sur les notes plus hautes.

HR: Vous avez déjà songé à dépasser le niveau de Teresa Teng au Japon?
alan: Non, mais il se pourrait que ce ne soit pas impossible. J'ai de la chance d'être là, à cette époque du ouverture économique chinoise, avec les Jeux Olympiques par exemple. Ma maison de disque fait beaucoup ma promotion; je travaille avec Maître Ryuichi Sakamoto, avec le réalisateur John Woo, et je fais des lives avec des artistes déjà établis. Je dois dire que tous les facteurs externes sont parfaits. Du moment que je travaille plus dur, je pense que j'atteindrai une certaine hauteur.

HR: Atteindre une certaine hauteur.
alan: Oui, atteindre une certaine hauteur. Je rendrai mon peuple et mon pays fier.

HR: Et aussi vos parents?
alan: Oui.

HR: Est-ce que vous serez à la compétition de chansons du NHK's Kohaku?
alan: C'est un de mes buts. Et je pense que ce serait même possible cette année. La chanson thème de la journée de l'environnement a été chantée par moi-même, et produite par M. Sakamoto; et elle fait partie du programme NHK qui l'a diffusée continuellement. Et maintenant avec la chanson thème du film international "RED CLIFF", la série de cinq singles et l'album, j'ai de grands espoirs d'y chanter cette année.

HR: Après votre single en novembre, vous êtes devenue un petit peu connue; vous avez fait des apparitions dans les médias, à la télévision et votre single était dans les classements. Est-ce que vous vous êtes sentie comme une célébrité tout d'un coup?
alan: Non, j'étais toujours une personne normale. D'ailleurs je prenais toujours le tramway à ce moment.

HR: Est-ce que les gens dans la rue vous reconnaissaient?
alan: Parfois. Après mon single en novembre, j'en ai sorti un autre en mars. Les deux ont eu des ventes positives. Alors ma maison de disque m'a laissée sortir une série de cinq singles en cinq mois (juillet, août, septembre, octobre et novembre).

HR: Quand verrons-nous votre album?
alan: En décembre.

HR: En dehors de la chanson et des enregistrements, est-ce que vous faites des CMs et autres?
alan: Non. je suis juste mannequin pour des magazines, des voitures...

HR: Est-ce que votre vie a changé depuis que vous êtes arrivée au Japon?
alan: Je ne prends plus le tramway, maintenant je prend un taxi. Et des fois, ma maison de disque a aussi une voiture pour moi. Surtout après juin, quand j'ai chanté la chanson thème du jour de l'environnement avec M. Ryuichi Sakamoto.

HR: Cette chanson sur NKH?
alan: Oui, cette expérience a vraiment beaucoup changé ma vie. Maintenant, j'ai des chauffeurs et du personnel professionnel, et j'ai un agent chinois professionnel. Avant, la personne qui était employée par ma maison de disque n'était pas professionnelle; c'était plus comme un assistant. Maintenant, tout est grand; j'ai un agent professionnel au Japon, qui vient d'Avex China; elle est très professionnelle et traite les gens et les médias très gentiment. Dernièrement, j'ai aussi été interviewée par des magazines de mode comme "ViVi", "Rayli", ou par des magazines de musique comme "Tokyo A Week" ect... Oh et aussi le fameux magazine "Young Jump". J'ai porté des tonnes de vêtements pour les photos de ce magazine.

HR: Pas de photos en maillots de bain?
alan: Impossible, quelqu'un d'aussi correcte que moi...

HR: Haha, et qu'est-ce que cela à avoir avec le correct?
alan: Je ne le ferai pas.

HR: Vous étudiez encore le japonais?
alan: Je n'ai plus le temps maintenant.

HR: Alors comment vous améliorez-vous? Simplement en parlant?
alan: Oui. En parlant au personnel autour de moi. Ils ont l'impression que mon japonais s'améliore moins bien que lorsque j'étais à l'école. Pauvre de moi.

HR: Vous entraînez-vous toujours à la danse?
alan: Mon single du mois d'août, "Sora Uta", incluera de la danse, de la Jpop et de la danse hindoue. Alors j'ai encore besoin de m'entraîner.


Traduction: Cara @ alan-land

//RETOUR//