Avant toute chose, je
vous rappelle que ceci est une critique personnelle de
l'album. Ce n'est que mon avis, et je ne le considère pas
comme une vérité générale.
CRITIQUE ALBUM - XIN DE DONG FANG - JUILLET 2009
Le deuxième album chinois d'alan, (considéré comme son
premier puisque le précédent était sorti en indie), avait
tout pour être différent du "premier". Et j'ai envie de
dire tant mieux quand on sait à quel point ce dernier était
ennuyeux. Mails il y avait aussi un risque étant donné
qu'Avex était aux commandes. Et malheureusement, on ne peut
pas dire que Xin De Dong Fang ait bénéficié d'un travail
minutieux, car sans être aussi plat que Sheng Sheng Zui Ru
Lan, il laisse un arrière goût amer...
Les chansons choisies ne sont ni plus intéressantes, ni moins intéressantes que celles de l'album japonais. Ainsi, on a le plaisir de retrouver les meilleures titres d'alan avec les versions chinoises de Gunjô no Tani, Ashita e no Sanka et les deux thèmes de Red Cliff. On peut aussi mentionner les deux instrumentales, Sign et Tian Nu. Mais d'un autre côté, on retrouve la version chinoise de Kimi Omou Sora (on se demande vraiment ce qu'elle fiche là !), et l'horripilante Jia You ! Ni You ME, parmi d'autres titres anecdotiques. Sans mentionner le fait qu'il y a peu de chansons (11 dont deux instrumentales !).
Mais le pire est à venir ! Parce que si vous vous dites que l'album propose malgré tout des chansons plutôt sympathiques, vous n'avez pas encore entendu le résultat vocal ! alan a une jolie voix, surtout quand elle tient ses fameuses notes suraiguës. Elle avait livré jusqu'ici des chansons bien interprétées et propres, à l'exception d'un Sora Uta quelque peu bâclé, qui m'avait d'ailleurs ennuyée à cause de cet aspect. Et bien, le travail vocal effectué sur Sora Uta est le travail vocal effectué sur la majorité des chansons ici ! C'est d'autant plus rageant qu'on sait pertinemment qu'alan peut mieux faire, puisqu'on dispose de bonnes versions japonaises !
Signalons que Fei Xing Zhi (Sora Uta) est un poil au-dessus de la version japonaise, pas parce qu'elle est magnifiquement interprétée, mais parce qu'elle est un peu plus juste qu'elle. Le reste a bénéficié d'un travail... bâclé, à tel point qu'on a l'impression qu'Avex a forcé alan à tout enregistrer en une prise. On obtient donc un résultat digne d'un live pas trop mauvais. Mais on est en studio bong sang ! San Sheng Shi, San Sheng Lu (Sakura Modern) est encore la moins pire du lot, car pas trop mal chantée, hormis plusieurs notes un peu limites. Mais ça reste raisonnable. On a ensuite la jolie ballade Ai Jiu Shi Shou, que je ne connaissais que dans sa version japonaise absolument impeccable. Et bien la version chinoise comporte elle aussi quelques notes à la limite du canard, et n'allez pas me dire qu'entre les beaux "iiiiiii" finaux de la version japonaise, et les "ooooo" hésitants de la version chinoise, c'est du pareil au même !
Passons aux choses sérieuses, et c'est là que le bât blesse ! Les chansons qui ont droit à la plus mauvaise interprétation sont deux des quatre meilleures ! On commence avec Ai Kan De Jian (Gunjô no Tani). Les couplets ne sont pas toujours parfaits, mais ça passe encore... La version japonaise était un peu criarde sur les refrains, et à vrai dire, la version chinoise semble suivre la même voie. Ce qui restait tout à fait correct... jusqu'à ce qu'on entende l'horrible couac qu'on nous a laissé en plein milieu ! Garder un refrain imparfait pour lui donner plus de force, pourquoi pas ? Mais il y a quand même des limites à ce qu'on laisse passer !
Note globale : 08/20
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