HITOTSU - VIDEO -
FEVRIER 2008
Le PV d'Hitotsu est très homogène puisque comme pour son
prédécesseur , il n'y a aucun changement de décor. Le tout
se passe dans un sorte de forêt enneigée. Autant dire que
le blanc est de rigueur. On a droit à alan couchée ou
assise dans la neige, alan debout entre des sapins, ou alan
sur une sorte de lac gelée dans une clairière. Pour
renforcer la blancheur, la luminosité est assez forte.
Mais encore une fois, ce PV est une véritable réussite
esthétique! Tout est en parfaite harmonie. alan est
rayonnante; et c'est elle qui apporte la couleur dans la
vidéo. En effet, dès qu'elle se réveille, elle semble
donner vie à ce qui l'entoure. À l'image du pendentif rouge
qu'elle porte, elle transforme les fruits gelés (blancs
donc) et leur rend leur véritable couleur. Elle donne son
collier à une statue blanche. Et le clip se finit par une
pluie de pétales de roses. De là à trouver une histoire à
la vidéo, c'est peut-être tiré par les cheveux. Enfin, on
remarque encore une fois des petits éléments concernant
l'environnement (la bulle se transformant en planète et
puis évidemment tout le décor).
C'est sobre et homogène, mais bien efficace. ça l'est
d'ailleurs plus que dans le premier PV. Il est certainement
possible de faire mieux, mais il faut bien avouer que les
vidéos d'alan ne sont pas parmi les moins réussies, loin de
là!
Note: 17/20
HITOTSU -
SINGLE - MARS 2008
01- HITOTSU (extrait) : piano, violons synthétisés, petits effets clochettes et paillettes, batterie (seule petit plus, un instrument celtique)... On fait face à la recette classique de la ballade. Ajoutez à cela le coup banal des couplets doux contrastés par rapport aux refrains plus puissants. C'est donc le stéréotype de la ballade commerciale (made in avex ou pas d'ailleurs). C'est sûr, on prend un coup par rapport à "Ashita e no Sanka". Mais allons, les ballades commerciales fonctionnement dans pas mal de cas. Il est toujours indéniable que la voix de la jeune chanteuse est agréable et douce. Et pour essayer de la distinguer un peu, on nous a collé des refrains dont les rimes sont tenues plusieurs secondes; ce qui donne de longs "iiiii-iii-iiiiiiiii..." (pour plus de précision, c'est comme souvent dans les moments qui font grincer des dents dans les chansons d'Ayumi Hamasaki)... sauf que les "iiiiiii" d'alan passent évidemment parfaitement bien. C'est juste qu'au bout d'un certain temps, c'est lassant parce que la mélodie n'est pas des moins répétitives. Et d'ailleurs, même au début on a du mal. Mais à force de matraquage, ça marche, et plutôt bien! Jolie ballade classique et bien chantée donc. 14/20
02- KIMI OMOU SORA (extrait) : ... est une chanson qui commence de la manière la plus mièvre possible. alan chante presque a capella, et on a des effets choeurs tout mielleux derrière. Certes, sa voix est toujours aussi jolie et s'adapte plutôt bien au titre léger et insouciant qu'est "Kimi omou Sora". Mais autant vous dire tout de suite que la qualité de cette piste correspond tout à fait à celle d'une B-Side moyenne. Certes on a eu pire dans le genre mid-tempo commercial, mais il n'y a pas grand chose à en tirer. C'est le genre de chansons de remplissage d'album qui énerve. Souhaitons donc que ça ne reste qu'une B-Side. Le synthétiseur et ses effets doux et mièvres suffiront pour cette fois. Et ce n'est pas le break de guitare en plein milieu qui va changer les choses (d'ailleurs, il semble un peu arriver comme un cheveu sur la soupe). À vrai dire, seuls les moments un peu sautillants où un instrument à vent traditionnel se laisse entendre sont sympathiques. On aurait pu rêver mieux. 08/20
03- TOKYO MIMEI (extrait) : Nouvelle ballade qui n'a en aucun cas le calibre d'Hitotsu, alors ne parlons même pas d'Ashita e no Sanka. Les instruments sont les premiers indices révélateurs: synthétiseur, synthétiseur et synthétiseur (piano, effets paillettes, faux violons, clochettes et sonorités aiguës). Autant dire qu'au niveau de l'instrumentation, c'est l'échec total. Heureusement pour nous, le reste est une réussite vocale (qui ne sort pas de l'ordinaire, malgré les quelques notes aiguës). C'est juste une chanson pour confirmer ce qu'on savait déjà: alan a une belle voix douce pour les ballades. Certes la mélodie n'est pas désagréable (surtout sur les refrains), mais là encore, il n'y a pas de quoi s'extasier. C'est commun et déjà vu et revu... 11/20
04- SIGN (extrait) : Voilà un morceau qui aurait mérité d'être plus approfondi, quitte à perdre une des deux autres B-Sides! "Sign" est une piste instrumentale, plus qu'autre chose, et c'est aussi la seule piste à s'approcher des sonorités traditionnelles du premier single. Mais c'est une tout autre approche ici. En effet, ce n'est ni une lent, ni dynamique. On a encore une fois pas mal de synthétiseur, mais c'est utilisé à bon escient. Ce n'est pas pour un rendu cheap, mais pour un rendu planant (un peu à la manière Hikki). Ainsi, certaines phases de ce morceau seront résolument planantes et oniriques. Ce qui est d'ailleurs renforcé par des choeurs qui semblent presque murmurer de longs "aaaaaaah-aaaah". Le rythme de base est lui contrasté puisque il a quelque chose d'un peu urbain, sourd et saccadé. Enfin il faut signaler les quelques parties vocales (en dehors des "aaaaah-aaaah"). alan chante en Kam-Khe, une sorte de dialecte tibétain, la mélodie d'une chanson tibétaine ("Tashi La Wo"). Mais sa voix est étouffée et semble provenir de loin (ce qui contribue à renforcer le côté planant dans un sens). Et c'est aussi ce qui donne cette touche traditionnelle appréciable. Au final, le mélange donne une sorte de mid-tempo planant et à moitié traditionnel. La piste pourra ainsi vous évoquer les chansons d'Asie. Dommage que ce soit si court... 17/20
Note globale: 12/20
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